#DROIT D’ÉTUDIER

L’unité de recherche du thème 4 vise à approfondir le concept de bien-être social à travers une déclinaison différente de la relation entre le système urbain et le système universitaire. L’approche adoptée permet à la fois d’identifier des catégories nouvelles et émergentes de besoins et d’identifier les conditions permettant d’appréhender le droit à l’éducation comme un droit social pleinement compris. En un mot, le droit à l’éducation comme autonomisation sociale et comme outil d’expansion de l’espace public.

Pour donner une plus grande rigueur méthodologique et établir une méthodologie de recherche centrée sur les particularités du contexte de Foggia mais suffisamment polyvalente pour être appliquée également à l’analyse d’autres contextes universitaires régionaux, les principales questions de recherche incluent le droit d’étudier dans la catégorie des biens communs. Par conséquent, afin que les villes universitaires se dotent de services capables de transformer l’expérience universitaire en une pratique d’empowerment social utile à tous les citoyens, l’Unité de recherche s’engage à définir :

  • interventions de régénération urbaine visant à rendre les espaces publics de la culture plus ouverts et utilisables, ou à concevoir des espaces urbains en imaginant que la permanence des étudiants n’est pas pour une durée déterminée mais, inversement, peut être le début de nouvelles formes de coexistence et de contamination intergénérationnel;
  • des politiques urbaines partagées avec le système universitaire, comme pour créer des « communautés de pratiques ». Les villes et les universités forment un nouveau capital social parce qu’elles s’engagent à développer de nouvelles identités utiles à des formes potentielles d’innovation et de bien-être social. Dans cette perspective, les étudiants ne sont pas une catégorie d’usagers de la ville mais deviennent les protagonistes des politiques et des nouveaux processus d’engagement civique.

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